Le business plan pour le pilotage des activités et la réussite de l'entreprise
Dans toute organisation, il est des documents plus importants que d’autres. Le business plan fait partie de ceux-là. En transcrivant de façon chiffrée les objectifs stratégiques, le plan prévisionnel est à considérer comme une véritable boussole pour l’entreprise. Autant dire que sa construction est déterminante pour le pilotage des activités. Le business plan est ainsi à la fois un état budgétaire et un outil fédérateur. Il permet de décliner les orientations souhaitées par la gouvernance de l’entité en données budgétées adressées à chaque direction opérationnelle ainsi qu’aux fonctions supports. En outre, il donne des repères à l’ensemble des collaborateurs pour la réalisation d’objectifs, comme s’il s’agissait de dessiner ensembles une cible collective pour ensuite l’atteindre en son milieu. Sans business plan, le pilotage d’une organisation se résume à une conduite évitant les obstacles plus qu’à emprunter une direction. Pour autant, écrire ce que l’on veut ne suppose pas que l’on devienne forcément un pilote chevronné ! D’une part, le business plan est nécessaire mais certainement pas suffisant à la réussite d’une entreprise. D’autre part, sa production doit respecter un certain nombre de critères afin que les dirigeants de l’entreprise disposent d’un gouvernail de qualité.
Les critères à respecter pour la construction du business plan
Pour la construction d’un business plan de qualité, il est impératif de respecter les critères suivants :
- cohérence d’ensemble : le plan prévisionnel doit être une transposition adéquate de la stratégie en objectifs opérationnels. Des intentions d’ordre stratégique ne sont réalisables que si leur transcription concorde avec leur objet ;
- pertinence des hypothèses retenues : le business plan est une projection vers l’avenir qui par nature se nourrit d’hypothèses. Mais encore faut-il que la nourriture soit bonne, en l’occurrence que les anticipations s’appuient sur des données certes prévisionnelles mais néanmoins réalistes eu égard les caractéristiques de l’entité et de son environnement ;
- adéquation des éléments sensibles : les composantes du business plan faisant l’objet d’arbitrages doivent être cohérentes avec les leviers stratégiques, ceci afin de disposer d’un réel outil de simulation et de décision impactant les résultats de l’entreprise ;
- intégration des risques inhérents : point d’objectif sans risque ! Autrement dit, les risques sont identifiables comme des évènements de nature à altérer l’atteinte des objectifs. Ces derniers étant la pierre angulaire du business plan, ce qui les contraint doit également y être inclus ;
- détermination d’indicateurs objectifs : le business plan doit dépasser la seule déclaration d’intentions en étant un outil de pilotage, à partir d’indicateurs faisant état du réel comparativement aux intentions prévisionnelles ;
- documentation de la démarche : le business plan est une démarche en plus d’être un état prévisionnel et un outil de pilotage. Comme tout process, les façons de faire et de procéder sont à documenter, littéralement ou schématiquement. Le business plan n’échappe pas à cette règle !
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