Les conditions d'une performance durable

Rien ne garantit qu’une entité sera performante, encore moins de façon prolongée. Ceci ne doit pourtant pas empêcher une organisation de se donner les moyens de réussir durablement. Les conditions requises sont alors les suivantes :

• Implication de la gouvernance : c’est bien-sûr aux dirigeants de fixer un cap, une stratégie, mais aussi de déterminer des limites concernant les risques pris pour atteindre les objectifs.

• Optimisation des coûts : il n’est guère difficile d’engager des ressources pour financer des activités. Mais contenir leur coût est un exercice plus délicat. La performance est bien-sûr fonction du chiffre d’affaires, mais sa maîtrise échappe parfois à l’entreprise compte tenu de contexte de marché ou du comportement inattendu de la clientèle qui ne lui appartiennent pas. La gestion des dépenses par contre est plus à la portée d’une organisation puisque c’est celle-ci qui engage les frais. En outre, améliorer la productivité pour réduire les coûts unitaires est un objectif que peut se fixer une entreprise sans attendre un quelconque aval extérieur.

• Conformité : la réussite dans l’illégalité ne dure pas. Peut-on d’ailleurs dire d’une entité qu’elle est performante lorsqu’elle ne respecte pas les lois et les règlements pour accroître ses rendements ou sa rentabilité. La détermination d’un niveau de conformité à respecter au sein d’une organisation et l’allocation de moyens en conséquence sont une condition sine qua none pour une croissance des affaires sans sanction ni amende qui altérerait sa durabilité.

• Pilotage des activités : l’efficacité et l’efficience nourrissent la performance. Sauf que pour être efficace et efficient, il faut des repères, des jalons, des objectifs. La réussite n’est pas le fait du hasard ni du prince, elle est le résultat des activités. Il faut donc pour l’entreprise s’engager, parcourir un chemin, donc piloter sa démarche.

• Qualité : rien ne dure sans qualité. Des produits très vite défectueux après leur vente altèrent la réputation de l’entreprise auprès de la clientèle. Des conditions de travail entravant le bien-être professionnel démotivent les collaborateurs jusqu’à affecter leur implication dans leur fonction. Des échanges commerciaux sans respect des partenaires nuisent à la confiance et aux capacités de négociation. Ces quelques exemples sont la conséquence d’un niveau de qualité insuffisant qui, si rien n’est fait, érode la performance jusqu’à sa fin…