Manager une équipe n’est pas une mince affaire. L’encadrement des collaborateurs requiert en effet de multiples compétences et se caractérise par nombre d’enjeux divers. Le management nécessite un dosage subtil entre savoir-faire et savoir-être. Il faut à la fois être un bon technicien et un bon communicant. Mais la technique et la communication ne suffisent pas au management. Il y a certes la matière, et aussi la manière. Le style managérial est prépondérant dans les relations entre l’encadrement et les collaborateurs. Bien souvent, ce ne sont pas tant les incompétences techniques d’un manager qui sont remises en question par ses subordonnés. Mais sa façon d’encadrer, sa façon d’être avec eux, son comportement relationnel se manifestant entre autorité et soutien. A propos de l’autorité, c’est enfoncer une porte ouverte que de dire qu’elle est nécessaire dans toute situation managériale. Manager, c’est encadrer pour diriger une équipe vers des objectifs. L’imagerie collective associe d’ailleurs aisément le manager à l’idée du chef, du supérieur. Par contre, s’agissant du soutien du manager à l’égard de ses collaborateurs, cette préoccupation n’est pas toujours de mise, voire comprise. C’est pourtant, disons-le sans détour, manquer de savoir-être que de se focaliser exclusivement sur la bonne posture à avoir pour exercer son autorité. Dans tel cas, c’est accorder à un statut hiérarchique la primauté dans les relations interprofessionnelles, ceci au détriment de la qualité de ces mêmes relations.
Je suis Jean-François Caron, consultant et formateur indépendant, associé fondateur de la SAS FormaConseils. Je vous propose dans cette ressource vidéo de réfléchir ensemble au développement d’un management bienveillant pour éviter de s’enfermer dans des relations par trop axées sur l’autorité. Nous verrons ainsi dans une première partie quelles sont les qualités requises pour insuffler de la bienveillance dans les situations d’encadrement. Puis dans un second temps, après avoir défini ce qu’est la pleine conscience, nous verrons que celle-ci est un moyen pour développer un management bienveillant.
Développer un management bienveillant avec l'empathie, la reconnaissance, le partage
La bienveillance dans toute relation implique l’engagement de qualités qui certes semblent, au premier abord, d’ordre personnel, mais qui n’en sont pas moins transposables dans le domaine professionnel. Ces qualités sont les suivantes : l’empathie, la reconnaissance, le partage. L’empathie implique de se mettre à la place d’autrui pour mieux le comprendre. La reconnaissance est accorder de l’importance à son interlocuteur selon ce qu’il est ou ce qu’il fait. Enfin, le partage est moteur pour enrichir toute relation. Ainsi, comprendre le collaborateur en le reconnaissant dans son travail pour ensuite échanger avec lui, sont autant de signes d’un management orienté vers la bienveillance. Chacune des trois qualités ne sont pas seulement des traits de caractère. Elles sont des attitudes à prendre d’autant mieux qu’elles sont travaillées. Je vous donne donc les conseils suivants pour réaliser ce travail.
Premièrement, à propos de l’empathie, le manager doit être disposé à écouter activement ses collaborateurs. Il ne s’agit pas seulement de les entendre, mais de les écouter réellement, sans parti-pris, ni préjugé, ce qui suppose de se mettre dans une position prête à recevoir. A ce titre, n’hésitez pas à paraphraser votre interlocuteur, ou encore pratiquer aisément le feed-back. Il convient également de savoir se monter soucieux des problèmes rencontrés par autrui, en cherchant finalement une réponse à la question suivante : « Que pourrais-je faire si j’étais à sa place ? ».
Ensuite, s’agissant de la reconnaissance, signaler l’importance du travail réalisé par une personne, ceci quel qu’en soit le résultat, est une attitude appropriée. Il faut savoir dire que le travail est bien fait, ou ne l’est pas. Avertir quelqu’un sur ses erreurs contribue tout autant à le reconnaître dans les fonctions que le féliciter. Ainsi, que la tâche ait été bien accomplie ou pas, il importe à chaque fois de souligner quels en sont les enjeux. Enfin, associer une personne à la prise de décision est une autre forme de reconnaissance. Elle repose alors sur la confiance que l’on accorde à autrui jusqu’à le laisser décider à ma place.
Troisièmement, concernant le partage, c’est l’action qui prime sur l’intention. Se montrer prêt à partager ne suffit pas au développement d’une relation bienveillante. Il faut des actes, des choses à partager. Le manager favorisera alors au sein de son équipe les délégations afin de partager les responsabilités, les retours d’expérience afin de partager les compétences acquises, la transparence afin de partager les informations reçues de la direction.
La pleine conscience pour être plus empathique, plus reconnaissance, plus animé par le partage
L’empathie, la reconnaissance, le partage, implique une attention à l’égard d’autrui. Il s’agit d’être présent à l’autre. Sauf que cette présence relationnelle n’est pas toujours évidente. Sommes-nous constamment présents à l’autre, lors d’un entretien par exemple, et ceci pour combien de temps ? Toute communication n’est-elle pas sujette à des interférences qui contraignent notre attention ? Être attentif et ce durablement n’est pas donné, il s’agit d’un effort, d’un travail sur soi. L’attention est finalement un apprentissage. A ce titre, la pleine conscience en constitue une modalité. Elle se définit comme un état de la conscience prêt à recevoir le plus possible le réel, en rejetant toute pensée ou toute émotion de nature à perturber cette réception. Avec la pleine conscience, j’accorde l’exclusivité à ce que mon interlocuteur me donne à entendre, mais aussi à voir tant on connaît l’importance de la communication non verbale. Avec la pleine conscience, je suis pleinement ancré dans le présent, et non dispersé dans un ailleurs passé ou dans un futur non avenu. La pleine conscience favorise ainsi l’émergence des qualités requises pour un management bienveillant compte tenu de ses effets, dont les principaux sont les suivants :
- Une meilleure capacité à contextualiser, donc à ne pas se laisser enfermer dans des préjugés ou à des à-priori guère favorables à l’empathie ;
- Une mise à disposition pour recevoir toutes les informations émises, tant orales que non verbales, et donc de savoir reconnaître ce qui a été accompli ;
- Une gestion du stress puisque celui-ci est fonction avant tout de la perception que l’on a d’un évènement, et non de l’évènement lui-même. La pleine conscience impliquant d’être totalement dans l’évènement, on s’évite alors quelques sueurs froides pour finalement se sentir bien au présent, et donc être prêt à partager !
Conclusion
Aucune performance n’est durable sous la contrainte. Une posture exclusivement autoritaire n’a guère non plus de sens qu’elle réduit la richesse des relations humaines. La bienveillance est donc une nécessité dans les relations managériales. Elle appartient au champ de l’intelligence émotionnelle dont la manifestation dépasse le champ personnel. En effet, des capacités de gestion de ses émotions et de celles des autres sont exigées chez les managers, en plus des facultés cognitives. Il y est question de juste milieu entre intelligence rationnelle et intelligence émotionnelle. S’exercer à la pleine conscience contribue à atteindre cet équilibre. Attention cependant à ne pas s’y enfermer, pour éviter de tomber dans une sorte de béatitude qui n’est guère de mise dès lors qu’il s’agit d’agir.
Je vous remercie de votre attention. N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez prolonger la réflexion sur le sujet. Ou bien encore obtenir des renseignements à propos des formations et des prestations de conseil que je propose. S’affiche à l’écran mon mail : jfcaron@outlook.fr. Ainsi que mes coordonnées téléphoniques ou Whatsapp, soit au numéro unique suivant : + 33 6 80 24 16 25.
Je vous donne rendez-vous pour la prochaine ressource vidéo et vous souhaite une très bonne continuation.
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